.

.
index
 
évenements
(events)
 
 
 
World Monitoring ATLAS (fr.)

Présentation à Strasbourg de 15 nouvelles cartes réalisées par le groupe d'artistes
Bureau d'études

1ère partie : "gouvernement mondial" - lundi 17 février à partir de 18 h : inauguration
exposition du 18 février au 15 mars 2003 - du mardi au samedi, de 15 h à 19 h

des images de l'expositions sont visibles sur le site
http://syndicatpotentiel.free.fr

2e partie : "autonomies, antagonismes"
cette partie de l'exposition est reportée fin 2003

au syndicat potentiel - 13 rue des couples, 67 000 Strasbourg
contact : tél. 03 88 37 08 72 - syndicatpotentiel@noos.fr




World Monitoring ATLAS (En)

Exhibition in Strasbourg (F) about 15 new maps by Bureau d'études Art collective

1st Part : "World Government" - monday february 17th 6 pm : opening
exhibition february 17th to march 15th 2003 - tuesday to saturday, 3 pm to 7 pm

Some pictures of the exhibion are available at
http://syndicatpotentiel.free.fr

2nd Part : "autonomy, antagonisms"
it will finally take placeplace at the end of 2003

at the "syndicat potentiel" - 13 rue des couples, 67 000 Strasbourg
france

contact : tél. 00 33 3 88 37 08 72 -
syndicatpotentiel@noos.fr
 
 
 
 
 
 
 
rencontres: Images, clichés et idéologies
2eme partie :
Stratégies contemporaines,
Stratégies contemporaines, manipulations, leurres et impérialismes

à l'Université Tangente, 13 rue des couples, Strasbourg de 8h30 à 18h
au Centre socio-culturel de l’Elsau (6 rue Mathias Grunewald) de 20h à 23h
le 1er juin 2002


Auteurs invités :
Louis Sala-Molins (philosophe), auteur de: Le code Noir ou le calvaire de Canaan, PUF, 2002.

Vladimir Claude Fisera (historien), auteur de: Les ombres brûlent les pierres. Anthologie, de la littérature de la guerre en Bosnie, BF, 2001.


Avec, tout au long de la journée, la participation de :

Bassidiki Coulibaly (philosophe) - Aggée C. Lomo Myazhiom (historien et anthropologue) - Xavier Fourt (artiste) - Franck Michel (anthropologue et historien) - Gilles Wolfs (historien)


Programme de la journée à l’université Tangente...

8h30 Accueil des participants

9h Projection et débat autour du documentaire
Le Cinéma colonial de Youssef Ftouh et Moktar Ladjimi.
Documentaire de (2001, 1h10mm).

Le ciné colonial : cinéma de propagande ou équivalent français du western ? Exploration d’un cinéma aujourd’hui oublié.
Dès 1895, l’Algérie et la Tunisie découvrent le cinéma en même temps que la France. Très vite, des Européens y tournent des films qui reproduisent les rapports de pouvoir entre la métropole et les colonies. Paradoxalement, ces images utilisées à des fins de propagande constituent pour ces pays la seule trace visuelle du passé. La France y est toujours présentée comme une mère protectrice et le légionnaire comme le mâle dominateur qui donne sa vie pour “pacifier” une terre et venir en aide aux populations locales. La femme arabe est lascive et n’existe qu’en tant que source de plaisir sexuel, même si c’est elle qui fait le lien entre les deux cultures. L’homme, lui, n’est qu’un fourbe dont on doit se méfier. Alors que la décolonisation approche, la propagande s’intensifie. Par ailleurs, émerge un courant contestataire dont René Vautier est l’un des représentants. L’image négative des Maghrébins véhiculée par ce cinéma leur a longtemps collé à la peau. Aujourd’hui, les Occidentaux, et en particulier les Américains, ont remplacé cette image par un nouveau cliché, celui du terroriste intégriste. À y regarder de plus près, celui-ci n’est pas si éloigné de celui du chef sauvage des premiers muets...



10h Projection et débat autour du documentaire :

Gao Rang (Riz Grillé)
de Claude Grunspan - 2001

« Peu de cameramen de guerre vietnamiens (de l’Armée nationale de Libération, du Viêt Cong ou des civils) ont survécu à la guerre du Vietnam. Six d’entre eux racontent : images d’archives vietnamiennes à l’appui, ils disent la naissance d’un cinéma de propagande au milieu de la jungle, leur quotidien sous les bombes, et font le bilan de leur activité, de leur engagement.

Les images vietnamiennes de la Guerre anti-américaine restent encore trop méconnues en Occident. Les Comités Vietnam européens, pendant la Guerre du Vietnam, ont bien sûr diffusé des films de la République socialiste du Vietnam. Mais ces films étaient triés sur le volet par la propagande vietnamienne, et les vietnamiens avaient trop peu de moyens pour les diffuser tous à plus grande échelle.

Ces images de guerre vietnamiennes n’ont pas les mêmes références mythiques que les nôtres, elles ne font pas appel aux mêmes affects ».



11h30 Conférence débat et projection de photographies autour du thème :
Les guerres d’Indochine : images, clichés et stéréotypes au service de la propagande

15h Conférence débat avec: Louis Sala-Molins & Vladimir Claude Fisera autour du thème : De la résistance à la lutte, du politique et du droit - Utilisation des images, clichés et stéréotypes durant des conflits récents (Guerre du Golfe, Bosnie, Rwanda, Tchétchénie, Timor, Afghanistan...)



... et au Centre Socio-Culturel de l’Elsau :

20h Séminaire de recherche sous la direction de Louis Sala-Molin, autour du thème :
Clandestins, esclavages, mobilités et questions de frontières



Partenaires de la journée :
Centre de Recherche sur le Voyage - Centre socio-culturel de l’Elsau - Syndicat Potentiel -
Histoire & Anthropologie
 
 

rencontres: Images, clichés et idéologies
1ere partie :
Le temps des prédateurs
le 4 mai 2002 à Strasbourg


9h30 Accueil des participants

10h Projection et débat autour du documentaire : « Les trois couleurs de l’Empire »

Avec : Bassidiki Coulibaly (philosophe), Aggée C. Lomo Myazhiom (historien et anthropologue), Xavier Fourt (artiste), Franck Michel (anthropologue et historien), Eric Navet (anthropologue), Gilles Wolfs (historien)

« Les trois couleurs de l’Empire ». Documentaire de Jean-Claude Guidicelli et Virginie Adoute (2001, 1h10mm). Diffusé sur Arte en 2002.

Ce documentaire au delà de la situation particulière de l’Algérie explore, en s’appuyant sur des documents inédits et variés, l’Aventure et l’évolution de l’idée coloniale en France aux XIXe et XXe siècles. La colonisation et la mise en valeur des terres justifient toutes les exactions et les déformations de l’image des autochtones, devenus au passage quelque soit leur origine des « indigènes ». L’interrogation de l’altérité est au centre de l’action coloniale, « l’humanisme français » est mis en question. L’ethnocide se fait.


15h Conférence débat autour du thème : « Je t’esclavagise, je te colonise : tu es mon ami »

Auteurs invités :
Fatou Diome (sous réserve), La préférence nationale, Présence Africaine, 2001.
Jacques Morel, Calendrier des crimes de la France outre-mer, L’Esprit Frappeur, 2001.
Rosa Amelia Plumelle-Uribe, La férocité blanche. Des non-aryens aux non-blancs : génocides occultés de 1492 à nos jours, Albin Michel, 2001.

18h Projection et débat autour du documentaire : « Le Noir empaillé »

Avec : Bassidiki Coulibaly (philosophe), Aggée C. Lomo Myazhiom (historien et anthropologue), Xavier Fourt (artiste), Franck Michel (anthropologue et historien), Eric Navet (anthropologue), Gilles Wolfs (historien)

« Le Noir empaillé », Documentaire de Christian Schumacher et Gorch Pieken (2002, Dipol-Look-ZDF, 40mm). Diffusé sur Arte en 2002.

L’Autre est-il un être humain ? Au XVIIIe siècle deux naturalistes français déterrent et empaillent un Bushmen d’Afrique australe. Celui qui est connu comme El Negro est exposé dans différents musées et finit sa carrière dans une ville espagnole. Il faut attendre les jeux olympiques de Barcelonne pour qu’un débat sur le retour d’El Negro sur sa terre natale (le Botswana) s’ouvre…


19h30 Projection et débat autour du documentaire : « Le musée vivant, frontière de l’invisible »

Avec : Bassidiki Coulibaly (philosophe), Aggée C. Lomo Myazhiom (historien et anthropologue), Xavier Fourt (artiste), Franck Michel (anthropologue et historien), Eric Navet (anthropologue), Gilles Wolfs (historien)

« Le musée vivant, frontière de l’invisible ». Documentaire de Vincent Leduc sur les « femmes-girafes » en Thaïlande (Real Vidéo-les Films de l’Olivier, 2000, 45 mn). Il est passé sur la chaîne Voyage en 2001 lors d’une émission thématiques intitulée « Aux limites du tourisme ».

Les Kayan, minorité karen originaire de Birmanie et aujourd’hui en exil en Thaïlande, notamment dans la région de Mae Hong Son, sont parqués dans des « zoos humains » pour satisfaire l’exotisme et le voyeurisme des touristes occidentaux et asiatiques. Le tourisme partenaire d’une inhumaine mondialisation comme prix de la survie. A côté des Kayan exploités par l’industrie touristique, les Kayah sont assassinés et meurent dans l’oubli et l’indifférence…


21h Projection et débat autour du documentaire : « Images d’Orient, tourisme vandale »

Avec : Bassidiki Coulibaly (philosophe), Aggée C. Lomo Myazhiom (historien et anthropologue), Xavier Fourt (artiste), Franck Michel (anthropologue et historien), Eric Navet (anthropologue), Gilles Wolfs (historien)

« Images d’Orient, tourisme vandale ». Documentaire de Yervant Gianikian sur les colons européens en Asie du Sud, notamment les Anglais en Inde durant la fin des années 1920 (production Arte, Thierry Garel, 2001, 40 mn). Diffusé sur Arte en 2001.

Les Britanniques sont ici filmés dans leur vie coloniale quotidienne dans l’Empire des Indes d’avant la Seconde Guerre mondiale. Muet, les images datent de 1928. Le documentaire rend compte de manière « brut », et parfois brutale, du comportement des Européens qui résidaient ou voyageaient dans le sous-continent indien. . Le documentaire est étayé par des textes (parfois chantés) extraits des ouvrages de Mircea Eliade et Henri Michaux des années 1920-30.

Partenaires UT :

Centre de Recherche sur le Voyage (Strasbourg)
Renaissance Africaine (Strasbourg)
Syndicat Potentiel

 
 
 

rencontres: les savoirs autonomes
1ere partie : documentaires

du 4 au 6 novembre 2001à Strasbourg

1 - Le monde vécu et les subjectivités sont de plus en plus dépendants, colonisés et contraints par différents dispositifs de contrôle, de normalisation et de rationalisation. L’université tangente entend développer et renforcer les autonomies et les manifestations du monde vécu contre la toute-puissance des organisations bureaucratiques ou marchandes.
Le documentaire, parce qu'il restitue d'autres expériences, d'autres vécus que ceux diffusés par les institutions et les échoppes culturelles participe de ce renforcement des autonomies, rend présent et constitue politiquement des vécus invisibles. Cependant le documentaire indépendant et le cinéma direct est largement marginalisé des circuits institutionnels. Comment développer la production et la diffusion de réalités vécues se situant en rupture des productions filmiques domestiquées par l’État ou le marché ? L'université tangente ne pourrait-elle pas servir de lieu de déclaration collective pour des réalisateurs autonomes ? Comment pourrait-elle leur servir ?
2 - Dans le documentaire à la différence des films de fiction, les personnes apparaissant ne sont pas payées pour être. Elles manifestent ce qu'elles sont, ce qu'elles font, ce qu'elles veulent, ce qu'elles cherchent, ou encore, ce que le réalisateur veut leur faire dire. Ces manifestations peuvent être construites de l'extérieur par le réalisateur ou au contraire, elles peuvent résulter du travail d'interaction entre des individus, ou de la rencontre entre des individus et une caméra. Nous voulons penser l'usage de la caméra comme outil de production et de transmission d'une autre société (décolonisation du monde vécu, développement de relation sud-sud, développement de l'autonomie politique et de la gratuité).

Cinéma à une seule image par Pierre Aouston

PROGRAMME

Dimanche 04 novembre 2001**********************
12 h Rencontre discussion entre les participants et Université Tangente
16 h Projection du film Intégration à l'Africaine de Michael Hoare
1999 - 98’ - 1ère partie, suivie d'une discussion
20 h Projection du film Intégration à l'Africaine de Michael Hoare
999 - 98’ - 2e partie, suivie d'une discussion

Lundi 05 novembre 2001**************************
10 h Discussion sur une image : narrations de la différence par Marion von Osten
suivie de la Projections discussion :
la manipulation de l'information dans différents pays européens pendant
la première guerre mondiale par Gilles Wolfs
14 h Projection de Appelez-moi Josse, 2001 par Plus tôt te laat et Mark Saunders
vidéo et démocratie participative
18 h Projection du film Ceux des Fast Food, 45' -1999, de Christophe d'Hallivillée,
en sa présence, suivie d'une discussion
20 h Projection du film La vérité ment à Rostock de Mark Saunders
(UK), 78' - 1993 en sa présence suivie d'une discussion

Mardi 06 novembre 2001***************************
18 h Cinéma à une seule image par Pierre Aouston, projectionniste - acteur
20 h discussion bilan et critique sur cette rencontre et sur les projets à venir
(la Projection de Main basse sur la ville par Barbara Serré-Becherini est Annulée)


non_stop : LINSTUB******************************
lieu de rencontres / café-cantine par l’artiste Lin Yi-Nian


PARTICIPANTS


Michael Hoare, Réalisateur
Intégrations à l'Africaine ...Le 21 mai 1992, sept familles africaines sans logis occupent l'esplanade du Château de Vincennes à Paris. Au bout de quelques jours elles sont rejointes par 300 autres familles, principalement mal logées. Elles commenceront un mouvement pour le droit à un logement décent qui marquera l'histoire de ce pays par sa détermination et sa ténacité. Les Africains seront contraints de choisir entre un ghetto sans intégration ou une dispersion dans l’anonymat.

Marion Von Osten, Artiste, Curatrice et Enseignante,
vit et travaille à Berlin et Zurich
Née en 1963, elle a étudié l’art et la philosophie à Karlsruhe et à Bochum.
Commissaire d’exposition à la Shedhalle de Zürich, enseignante à Zurich (School of Visual Arts and Design) ses vidéos et installation traitent des frontières (sexuelles, urbaines, économiques), membre du groupe k3000. Initiatrice de MoneyNations, événement sur les discriminations dont sont victimes des non-européens dans l’euroland (www.moneynations.ch)

Gilles WOLFS, Historien, Rédacteur en chef de la revue Histoire & Anthropologie Europes vit et travaille à Breitenbach.
Articles dans la revue Histoire & Anthropologie : “Un rapprochement dicté par le cœur ou par la raison ? L'alliance franco-russe” ; “La Grande Guerre (1914-1918) : victoire de la Mort ; De l'autoritarisme à la démocratie en Russie (1905-1914) ?” ; “Le front russe (1914-1917) vu par l'opinion publique occidentale”

PTTL, Plus tôt te laat (axel claes/tristan wilbault), Groupe d’Artistes, vivent et travaillent à Bruxelles
Appelez-moi Josse (Work in progress) Production Plus tôt te laat (PTTL) / Mark Sanders -Réalisation : avec les habitants du quartier Howaert/Bossuet. Des Artistes (PTTL) basés dans un bureau de chômage proposent à des habitants de réaliser ensemble un travail de mémoire vidéo. La ville, le quartier, les chômeurs, les manières de vivre ensemble constituent le sujet. C'est formateur, c'est créatif. La liberté de ton est aux antipodes de tout didactisme. L'artiste, qui se positionne comme une singularité quelconque, n'est plus au dessus, il est " avec ". Il est dedans. Il peut être lui-même demandeur d'emploi et créateur. C'est ensemble qu'ils apprennent en faisant…

Mark Saunders, angleterre, réalisateur de La vérité ment à rostock - 1993 et de Exodus, Movement of Jah People, 45' - 1995 (sur la communauté / squatt auto-géré Exodus vivant à l'écart de Londres, organisateur de raves, fêtes gratuites...en réponses au chômage, à la délinquance et à l'exclusion dont sont victimes issus ses membres...). Collabore avec PTTL.

Christophe d'Hallivillée, Christophe d'Hallivillée, Auteur, Réalisateur, né en 1961 à Dakar. Il a réalisé plusieurs court-métrages et un long métrage : Aurélia (80', 1995), collaboré à la réalisation des documentaires Avez vous vu la guerre? (collectif Canal Déchaîné) et Midi à quatorze heures (sur le mouvement d'occupation de l'Odéon par les intermittents du spectacle en 1993). Il est l'auteur du documentaire intitulé Ceux des fast-food diffusé en avril 2000 sur FR3 (50', 1999). Depuis il réalisé deux documentaires (diffusion La Cinquième) l'un intitulé "Au pays joyeux des enfants heureux" consacré au "syndicat virtuel" Ubi Free, l'autre "Pour 300 appels par jour" consacré aux conditions de travail dans les centres d'appels . Écrivain, il a contribué, avec d'autres collectifs, pendant les grèves de 95, à la réalisation du recueil intitulé Icono-tracts novembre décembre 95. Dans la poursuite de ce travail il a écrit Je suis le peuple qui manque (éd. Allia, 1998), Clash (éd. Sens & Tonka, 1999), "Dans la neige électronique avec la machine qui vient" (Sens et Tonka 2000), Kapital (Sens et Tonka 2OO1). Il collabore par ailleurs à diverses revues, dont Multitudes.

Pierre Aouston, artiste. Vit et travaille à Strasbourg
“Persisteur artistique de l’utopie”, son travail récent met en jeu les autonomies et dépendances mutuelles des textes et des images, dans l’intention d’interroger nos moyens d’accéder à une conscience face au monde, tel qu’il est de plus en plus représenté dans les paradigmes et intérêts des systèmes dominants contemporains